Politikerezhioù evit ur blanedenn vihan
Publié en 2023
Ur blanedenn dek miliard a annezidi enni dizale, unvanet gant ar skiantoù hag an teknikoù, an arc’hant hag ar c’henwerzh, lakaet en arvar gant an hevelep pirilhoù, a zo dibourvez ag un aozadur politikel ha sokial. Kaset eo an dud d’ul liamm, demokratel pe ket, gant ar vro m’int stag outi. Ar vroadelouriezh serret warni hec’h-unan hag ar gevalaouriezh diroll a ra tiegezh mat. An dud dibourvez ha dalc’hidi al liesegezh hag ar justis a c’houzañv kalz diwar se. Ar vevliesseurted o fontañ, ampled an digempouezioù, an digevatalderioù o tonaat, kement tra a zlefe lakaat an dud da sevel a-du evit ma vo ijinet aozadurioù barrek da zispartiañ ar mad boutin diouzh ar madoù prevez ha da reiñ respontoù kendoniet: ar peoc’h, ar gwirioù, an dour, an hin, ar c’hoadeier, aozioù ur vuhez din, un diraez da zanframmoù diazez, obererien arc’hant ha niverel lakaet dindan ur c’hontroll demokratel. Greomp ac’hanomp saverien ur bed emouez ouzh kengred e izili hag o dazont boutin: kennerzhomp ar c’henoberoù etre ar pobloù, lakaomp ar strolladoù bras da skodenniñ evit arc’hantaouiñ an ezhommoù stroll, adpriziomp ar marc’hadoù lec’hel ha rannvedel, adtalvoudekaomp an implij boutin eus an traoù e-keñver o ferc’hentiezh, gwarantomp ma vo roet d’ar geodedourien, d’ar gazetennerien, d’ar sindikadoù, d’ar c’hevredigezhioù, araezioù o eztaoliñ dibaouez, digoromp hor sevenadurioù hag hor yezhoù war re hon amezeien. Dizarbenn a raimp ar gwallreuzioù kemennet, sevel a raimp, war un Douar m’eo tremen anat n’eus nemetañ ha bresk eo, ur bed boutin, hon hini hag hini ar re all.
Politiques pour une petite planète : bâtir (enfin) un monde commun
Publié en 2021
Une planète de bientôt dix milliards d'habitants unifiée par les sciences et les techniques, par l'argent et le commerce, exposée aux mêmes périls, est dépourvue d'organisation politique et sociale. Les êtres humains sont renvoyés à une relation, démocratique ou non, avec leur pays de rattachement. L'enfermement des nations et le déchaînement du capitalisme font bon ménage. En paient le prix fort les déshérités et les partisans du pluralisme et de la justice. L'effondrement de la biodiversité, l'ampleur des déséquilibres, le creusement des inégalités, tout plaide pour inventer des organisations aptes à dégager le commun du particulier et à en répondre de façon concertée : la paix, les droits, l'eau, le climat, les forêts, les conditions d'une vie digne, un accès à des infrastructures de base, des acteurs financiers et numériques placés sous un contrôle démocratique. Faisons-nous bâtisseurs d'un monde conscient de la solidarité de ses membres et de la communauté de leur avenir : encourageons les coopérations entre les peuples, faisons contribuer les grands groupes au financement des besoins collectifs, réévaluons les marchés locaux et régionaux, revalorisons l'usage commun des choses par rapport à leur propriété, garantissons aux citoyens, journalistes, syndicats, associations, les moyens d'une expression continue, ouvrons cultures et langues sur celles du voisin. Nous déjouerons les catastrophes annoncées, nous bâtirons sur une Terre à l'évidence unique et fragile, un monde commun, le nôtre et celui des autres.
Faire la paix dans les régions du monde : essai sur le rapprochement des peuples
Publié en 2008
La tradition des nations comme celle des hommes les porte à s'affronter quel qu'en soit le prix. Jusqu'en 1945, le continent européen est le premier champ de bataille. La fondation des Communautés Européennes sanctionne les désastres des guerres mondiales et institue les pensées de la paix et de la coopération. Ensemble, les Européens de l'Ouest prospèrent. Ils n'ont en revanche aucune curiosité pour les rencontres pacifiques sur les autres continents ; plusieurs pays continuent à parier sur le bellicisme en vendant des armes. Un demi-siècle a passé et le libre échange mondial menace d'emporter les rapprochements régionaux. Si le capitalisme sans frontières concourt au développement de certaines régions, il rompt les solidarités. Les plus pauvres sont abandonnés en chemin. Des semblants de solution sont recherchés dans un regain de nationalisme. Les solidarités doivent être réinventées dans l'ouverture des nations à leurs voisines et dans l'organisation des relations entre les régions du monde. Parce que fondées sur la confiance et sur la solidarité du fort au faible, les intégrations régionales qui ne se réduisent pas au commerce offrent des moyens d'action au service de tous. La reconnaissance mutuelle de ces expériences est un fil d'Ariane dans le labyrinthe de la mondialisation.
Intégrations régionales et mondialisation : complémentarité ou contradiction ?
Publié en 2003
La mondialisation occulte souvent la réalité des processus d'intégration régionale. Ceux-ci sont pourtant nombreux sur les cinq continents (Alena, CEI, Mercosur, Asean, Union africaine, Zone franc...), très divers dans leurs motivations, comme dans les moyens employés et les résultats obtenus: simples accords de libre-échange, coopérations interétatiques ou véritables organisations menant des politiques communes, à la manière de l'Union européenne. Cette étude en décrit près de trente (hors UE): institutions, mécanismes de décision, processus de rapprochement des États et des acteurs non étatiques...
Les années 1990 ont souvent vu s'accentuer une orientation de libre-échange d'inspiration américaine, exclusive de toute ambition de structuration politique et accompagnant une mondialisation de type libéral. À l'inverse, certains des processus d'intégration peuvent être le moyen d'un renouveau de l'action publique, notamment pour les pays en voie de développement, à condition que les institutions financières internationales les autorisent à mettre en oeuvre des politiques communes. Une telle régionalisation contribuerait à favoriser le rééquilibrage des rapports de force sur la planète et à réduire certaines tensions régionales, notamment en Asie centrale et en Asie du Sud.
Manifeste pour l’égalité (coll.)
Publié en 2002
Le livre relate l’accroissement dans la mondialisation des inégalités économiques et sociales mais aussi politiques et culturelles. Il appelle à des renouveaux démocratiques par la réaffirmation de l’égalité des voix citoyennes.
Extrait de la 4ème de couverture : « Si la dénonciation récente de l’accroissement des inégalités marque chez certains une conscience de la gravité des situations, elle ne constitue pas en soi la promesse d’une action politique. La démarche que nous proposons est inverse : elle part de la condition politique d’égalité qui fait que personne ne vaut plus que quiconque. Fabriquer à nouveau du politique à partir du principe d’égalité, faire entendre toutes les voix, donner confiance à chacun et ne pas demander confiance pour soi, refuser la conservation incontestée des petits et des grands pouvoirs. »